Emploi : ce n’est pas en alourdissant les charges pesant sur les entreprises qu’on les incitera à embaucher. Il est au contraire urgent d’alléger ces charges pour favoriser l’emploi ! Ce n’est pas non plus une rigidification du code du travail ou une "interdiction du licenciement" qui incitera l’embauche par les entreprises, mais au contraire une flexibilisation mesurée et sécurisée du Code du Travail.
Dette : ce n’est certainement pas en multipliant les dépenses ou en fuyant devant les réformes d’économie qu’on réduira la dette. Face à l’endettement, l’État doit
impérativement, comme pour un ménage, réduire et contrôler ses dépenses.
Retraites : l’explosion de l’espérance de vie dans les décennies à venir implique une augmentation de la durée du travail. Dire le contraire serait mentir. Ceci n’empêche
d’ailleurs pas de limiter la durée de travail pour ceux qui ont commencé à travailler tôt (avant l’âge de 20 ans).
Éducation : il est urgent, dans les collèges, de remplacer la violence et la souffrance des élèves et des enseignants par un travail serein et pleinement efficient, pour
restaurer l’ascenseur social républicain fondé par Jules Ferry.
Santé : notre pays n’a plus la capacité d’éponger le gouffre de la Sécurité Sociale. Les gaspillages doivent être pourchassés, et les usagers responsabilisés sur le coût des
soins et médicaments. La santé n’est pas « gratuite » : elle a un coût, pour tous et pour chacun, que nous nous devons de maîtriser !
Sécurité : non, la sécurité n’est pas un domaine réservé à l’extrême droite ! La sécurité des biens et des personnes est le premier des Droits de l’Homme. La gauche
sociale-démocrate n’a pas peur d’affronter ce sujet avec courage et fermeté. L’insécurité dans certains quartiers ou établissements scolaires est inadmissible et doit être éradiquée.